Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle (34) : Adultère… Avec Philippe.

La terrible soirée où j’avais surpris Philippe et Flavienne ensemble, en train de baiser dans notre lit conjugal, avait eu de lourdes conséquences.
Confrontée au choix, ou plutôt à l’ultimatum que m’avait posé Hassan, je l’avais choisi lui et Philippe avait été chassé du domicile conjugal.

En apparence, chacun de leur côté, Hassan, pour ce qui me concernait, Flavienne, en ce qui concernait Philippe, avaient gagné. Ils avaient réussi à détruire notre couple, qui était toujours resté solide malgré (ou peut-être à cause) de la combinaison explosive de mon hypersexualité et du candaulisme de mon époux.
Hassan était lucide. Il savait que j’avais choisi par défaut et sous le coup de la jalousie et de la colère, mais que mon cœur était brisé par le départ de Philippe. Il en était conscient et espérait que le temps ferait son œuvre. Il avait bien l’intention, peu à peu, de faire de moi épouse « normale ».
Jusqu’à la naissance de ma seconde fille, Leila, qui eut lieu 6 mois après ma rupture « définitive » avec Philippe, je n’ai pas revu Philippe, sauf le jour du divorce. J’en souffrais beaucoup, je pleurais souvent, je rêvais de lui. J’ai eu plusieurs fois la tentation de tout faire pour qu’il revienne. Je savais qu’il vivait chez Flavienne et affronter une telle rivale ne pouvait être une partie de plaisir. Comme moi, cette femme était une tigresse, qui ne se laisserait pas écarter sans se battre. Je voulais aller trouver Philippe, me jeter à ses genoux, lui demander pardon, lui crier mon amour. Mais au dernier moment, je n’osais pas. Je me disais qu’Hassan ne l’accepterait pas, que je n’avais pas le droit de le faire souffrir, pas plus d’ailleurs que Flavienne. N’avais-je déjà pas fait assez de mal ?
Et puis je me disais que j’avais eu de la chance d’avoir rencontré Hassan. Il était un homme bon, sévère certes, mais juste, qui m’aimait à la folie et me baisait comme un Dieu. Il était sans doute temps pour moi, à près de 33 ans, mère de famille et attendant un second , qu’enfin je devienne sérieuse, que je construise un couple « normal » et une famille.

C’était la première fois depuis que j’avais perdu ma virginité que je rencontrais un tel homme. Je pensais que c’était ma dernière chance et je n’avais pas le droit de la laisser passer.
Comme je l’ai dit, Hassan voulait annihiler mon hypersexualité. Il pensait le faire à travers ses propres performances sexuelles et, en effet, Hassan était un amant hors pair, je peux dire sans doute le plus performant parmi les nombreux hommes qui m’ont honorée depuis la perte de ma virginité. De ce point de vue j’étais satisfaite, d’autant que, comme lors de ma première grossesse, ma libido n’avait pas diminué. Un autre homme, moins solide qu’Hassan, serait tombé malade d’épuisement, mais lui assurait, sans faiblir.
Tout juste si, depuis la fameuse soirée où j’avais fait connaître mon choix, avait-il changé sa manière de s’occuper de moi. Moins de tendresse, de caresses, de baisers. Des manières plus brutales, il ne me faisait plus l’amour, il me baisait, me sautait, m’envoyait en l’air. J’aimais être ainsi brutalisée, prise à sec, sans préparation. C’est ce dont j’avais besoin pour m’apaiser et cela me laissait brisée par des orgasmes ravageurs. J’étais traitée comme une putain, mais je considérais que c’est ce que j’étais. Je lui demandais des pratiques plus hard, je réclamais d’être cravachée, fouettée, enchaînée, mais il s’y refusait catégoriquement. Je me mis alors à le provoquer, à être insolente, à désobéir, en espérant le pousser à bout et être punie. Je faisais tout cela parce que je culpabilisais pour toutes ces années et surtout parce que je me sentais responsable de la perte de Philippe, un homme qui me donnait tout et demandait bien peu, seulement de pouvoir m’aimer, d’être à mes côtés, en particulier dans mes plaisirs, tout en couvrant de sa tendresse, de ses caresses et de son amour. Et moi, monstre, j’avais sacrifié cela !
Hassan n’avait pas changé que sa manière de forniquer. Il montrait certains traits de caractère que je n’avais pas perçus immédiatement.


Hassan était autoritaire et intransigeant. Il était le mâle et je devais être la femelle soumise. Je voulais bien être soumise quand il m’envoyait en l’air, mais pas nécessairement dans la vie de tous les jours, moi qui bénéficiais, depuis toute petite, de la plus grande liberté, que m’avait accordé mon père au grand désespoir de ma mère, et, plus récemment, au cours de nos 8 années de mariage, Philippe, qui avait été jusqu’à m’offrir une totale liberté sexuelle.
En quelques mois, j’étais passée de la liberté totale à l’enfermement, du rang de princesse à celui d’épouse d’un musulman rigoriste. J’ai bien dit rigoriste, pas intégriste, car Hassan, homme cultivé, rejetait ces excès. D’une jalousie maladive, il ne voulait pas que je sorte seul. Il avait fait débarrasser les armoires pleines de tenues sexy qu’affectionnait Philippe, les remplaçant par des choses que je trouvais hideuses, qui cachaient mes jambes, ma poitrine, mes épaules, mes bras. Quand je sortais ainsi, nul n’aurait pu reconnaître dans cette femme voilée la sulfureuse Olga.
Dans ma volonté de me punir, j’acceptais ce traitement. Je ne voyais plus mes amies, et il était hors de question que je puisse rencontrer d’autres hommes, sauf en présence d’Hassan. C’était pour moi une descente aux enfers, mais j’acceptais mon sort comme une juste punition de mes fautes passées.


LE DIVORCE

L’étape suivante fut mon divorce d’avec Philippe, qui fut réalisé en un temps record, en moins de 6 mois, à l’amiable. Philippe se montra très généreux sur le plan matériel, me laissant la disposition de notre maison. J’insistais pour qu’il puisse bénéficier d’un droit de garde concernant Lucie. Comme vous le savez, il n’est pas son père biologique, mais il a l’a reconnu et a pris soin d’elle dès sa naissance. C’était aussi, je peux l’avouer maintenant, un moyen de le revoir. Cependant, je n’avais jamais l’occasion de le voir seule, toujours en présence d’Hassan ou de sa cousine Hassna, qu’il avait chargé de me surveiller.
Il était évident qu’Hassan ne me faisait qu’une confiance très limitée.
Le passage dans le cabinet du juge aux affaires familiales fut pénible, car, lorsqu’elle celle-ci nous réunit tous les deux avant de prononcer le jugement, je m’effondrais en larmes, criant mon amour à Philippe. La juge faillit tout arrêter, mais Philippe l’en dissuada, lui disant qu’il était désormais trop tard.
Ma seconde grossesse se déroula sans problèmes, même si c’était dans une ambiance très différente de la première car, cette fois j’étais sous la surveillance d’Hassan.

Philippe vint me rendre visite à la maternité, peu après la naissance de Leila, ma seconde fille. C’est la première fois que je le voyais seul depuis la terrible soirée où nous avions rompu. Il vint avec un énorme bouquet de fleurs, se montra attentionné, drôle, tendre. Comme cela me manquait et me changeait de la vie que je menais désormais auprès d’Hassan. Philippe me fit aussi des compliments sur ma beauté, me disant notamment que ces deux maternités à répétition avaient encore embelli mon corps. Mes petits seins étaient désormais plus lourds et plus fermes.

Au moment de partir, Philippe voulut me faire la bise. Je pris son visage entre mes mains et dirigea ma bouche vers ses lèvres. Il répondit à mon baiser et, ma langue alla à la rencontre de la sienne. Nous nous sommes embrassés un long moment, fougueusement, à en perdre le souffle. Un instant, je tendais la main vers sa braguette et m’aperçus qu’il avait une superbe érection. Ce fût lui qui arrêta cette folie, car nous pouvions être surpris, Hassna devant arriver d’un instant à l’autre.

• Tes lèvres, ta bouche, sont toujours aussi bonnes, mon Olga. Mais c’est de la folie. Tu es à Hassan maintenant.

• Tu as raison. Mais s’il te plait, Philippe, je veux te revoir. N’oublie pas tes devoirs envers ta fille…et envers moi.

Quand il fût parti, je me rendais compte, alors que je l’avais perdu, que je n’avais, à aucun moment, été aussi amoureuse de Philippe lors de notre première rencontre et tout au long de notre mariage.

J’eus droit aux reproches d’Hassan, car sa cousine croisa Philippe lors de son départ. A quelques minutes près, elle nous surprenait en train de nous embrasser.

Hassan fut également très fâché quand j’ai insisté pour que Philippe soit le parrain de Leila pour le baptême civil. Je lui rappelais que lui-même avait été le parrain de Lucie.

• Bon d’accord. Mais je te rappelle qu’à l’époque, j’étais ton amant et lui ton mari. Mais on arrêtera là le parallèle !

• Tes soupçons sont insupportables. Que dois-je faire pour que tu me fasses enfin confiance ? La seule chose que je ne sacrifierai jamais c’est le droit de voir Philippe. Je tiens beaucoup à lui, tu le sais. Pour le reste, la page est tournée, pour lui comme pour moi.

Il n’empêche que ni pour le baptême républicain, ni lorsque Philippe venait à la maison pour son droit de visite ou de garde envers Lucie, je n’avais la possibilité de le voir seul. Hassan était toujours présent, et, s’il ne le pouvait pas, il désignait sa cerbère, Hassna, alors que elle et moi nous nous détestions cordialement. Pour cette femme, j’incarnais le mal absolu et une mésalliance pour Hassan.

MON SECOND MARIAGE

L’étape suivante pour Hassan fut notre mariage, qu’il organisa après la naissance de Leila. Il voulait que sa superbe épouse ait retrouvé tous ses atours. Il avait surtout à régler préalablement la situation car il voulait, aux côtés de la cérémonie civile à la mairie, un mariage musulman.

• Pourquoi chéri te compliques-tu la vie ? Marions nous à la mairie, j’ai promis que je serai ton épouse, je suis à toi maintenant.

• Tout simplement parce que, en tant que croyant, je veux qu’il en soit ainsi. Tu sais ma chérie, un mariage islamique est différent du sacrement du mariage chrétien, c'est un vrai contrat (nikah) qui est passé entre un homme et une femme. Et je veux sceller ce contrat éternel avec toi.


• Mais cela est-il possible ? Je ne suis pas musulmane, même si tu insistes pour que je porte ces tenues.

• S’il n'est pas permis à un musulman d'épouser une athée, il peut épouser une femme d'une autre religion dite « du Livre ». Tu es orthodoxe, donc chrétienne. Tu pourras conserver ta religion, même si j’espère que tu finiras par te convertir à l'Islam, mais nos s seront nécessairement musulmans.

• Je ferai tout ce que tu veux par amour pour toi, Hassan. Mais tes coreligionnaires, ta famille, la mosquée, vont ils m’accepter, compte tenu de mon passé sulfureux ? Il me semble que, chez vous, la mariée doit encore avoir sa virginité. Et tu sais bien que, en ce qui me concerne, comme l’était la fameuse Emmanuelle, je suis l’anti-vierge.

• C’est en effet une difficulté importante. Il y aura d’autres points où il nous faudra déroger à la tradition. Par exemple, mon père étant décédé et le tien aussi, il ne sera pas possible de demander le consentement de ton père. Mais on m’a dit que si ton tuteur a disparu, nous pouvons nous en passer.

Pratiquant assidu, Hassan fit des pieds et des mains pour obtenir des avis autorisés au sujet de notre situation. Il finit par trouver un imam, qu’il fit venir à la maison.

Auparavant, Hassan m’avait fait la leçon. Il me fit mettre une longue tunique, qui cachait soigneusement mes jambes et les formes de mon corps. Il m’avait recommandé de ne pas parler et de baisser le regard. Je servais le thé aux deux hommes sous le regard inquisiteur de l’imam dont Hassan attendait la sentence. Qu’était devenue la belle bourgeoise hypersexuelle que j’étais encore il y a peu? Mes origines méditerranéennes, avec ma peau hâlée faisait que l’on aurait pu croire que je venais directement du bled.

L’homme était sentencieux et Hassan était très tendu. Il savait que son projet de mariage faisait scandale dans sa famille et chez beaucoup de fidèles.

• Je sais bien que la tradition musulmane fait de la virginité une qualité requise et recherchée chez tout croyant et croyante avant le mariage. Je sais bien que le mariage avec une femme vierge est préférable au mariage avec une femme qui n’a plus sa virginité. Et la femme que je veux marier n’est plus vierge.

• Ca c’est une certitude, cette chienne lubrique a perverti une bonne partie des jeunes de la cité. Maudite soit cette fornicatrice qui n’hésite pas à chaque fois que l’occasion se présente devant elle et qui a multiplié indéfiniment les conquêtes pour assouvir son stupre, sans se fixer aucune limite.

• Olga a été ainsi. Elle a changé, je le sais, j’en suis certain.

• Je te mets en garde, mon frère. Guidée par son instinct animal, cette femme impure, qui a l’habitude de s’adonner à la fornication, n’hésitera pas à recommencer, même une fois mariée, sans se soucier à aucun moment des conséquences que son acte aurait sur sa propre famille.

Je m’attendais donc à ce que la porte soit définitivement fermée et je me disais que, si ce personnage en avait le pouvoir, il me ferait fouetter au sang ou même lapider.

L’imam ajouta alors :

• J’ai exposé le cas à différents docteurs et théologiens. Les réponses ont été très diverses, car ta requête fait scandale. Il en ressort que le mariage avec une femme issue de l’adultère est déconseillé, sauf si on a l’intention de la rendre chaste. Dans ce cas-là, il devient recommandé et comporte des récompenses. Il faut aussi qu’elle soit affectueuse avec toi, soumise et de celles qui peuvent avoir beaucoup d’s. Dans ce cas, j’exercerai pour votre mariage.

• C’est exactement ce que je veux faire. Regardez comme elle a changé. Elle est désormais soumise à son seigneur et maître. Quant aux s, Olga va avoir 33 ans, elle peut en avoir beaucoup d’autres, j’y veillerai.

J’avais accepté tout cela sans broncher. Je considérai que cette nouvelle vie était la punition de toutes mes fautes passées.

Et il fût fait comme Hassan l’avait voulu. Selon la pure tradition marocaine dont était issu Hassan, à quelques jours du mariage, je fus d’abord amenée au hammam pour un bain de lait, afin de me purifier. Cela fût complété par des massages, la manucure, la pédicure et des soins de la peau.

Hassna ajouta méchamment :

• Mon cousin est fou. Rien ne peut te purifier de la boue dans laquelle tu t’es roulée, Kahba !

Puis vint le jour du henné. Pour ce rituel, on m’habilla en vert et la même cousine me tatoua les mains et les pieds. Elle m’expliqua que c’était un symbole de fertilité et de bonheur conjugal. Il est également supposé chasser le mauvais œil. Toujours minutieusement pratiquée, la pose du henné est un moment phare du mariage. A base de plantes écrasées, trempé dans de l’eau de rose, le henné est un symbole encore plus puissant qu’une alliance.

Hassan avait aussi voulu respecter une autre tradition : le jour de son mariage, la femme musulmane ne se contente pas d’une seule robe de princesse. Il voulait faire de sa mariée la véritable reine du soir en l’habillant de sept robes différentes. Il y a la robe de mariée blanche classique que la jeune épouse porte généralement à la mairie. Puis vient la tenue de katefa (velours lourd et traditionnel) portée lors de la pose du henné.

Il y avait ensuite la robe que la mariée porte pour couper la pièce montée, puis les quatre autres que j’ai portées pour la soirée. Aucune de ces robes, magnifiques par ailleurs, n’avait naturellement l’indécence de celle que Philippe avait choisie pour notre mariage, 8 ans plus tôt.

• Tu es fou, Hassan, tout cela coûte une fortune ! Pourquoi cela ?

• Porter 7 robes, cela vient du fait que la mariée doit être vue de la plus belle des manières et ainsi être mise en valeur. C’est la dernière fois que d’autres hommes pourront t’admirer.

Hassan insista également, malgré mon refus ferme, pour que je perçoive une dot. Compte tenu des conditions très favorables de mon récent divorce, je n’en n’avais nul besoin, mais c’était là aussi une tradition.

J’avais obtenu de Hassan que mes témoins soient Christine, avec qui je m’étais réconciliée une nouvelle fois et surtout Philippe. Hassan fût très réticent mais je lui expliquais que ce serait la preuve aux yeux de tous que lui, comme moi, avions tourné la page et que nous acceptions cette nouvelle vie, moi avec Hassan, Philippe avec Flavienne. Il finit par céder, ce qui suscita de nouvelles critiques de ses proches.
Philippe accepta de venir, mais pas Flavienne, qui refusait d’assister à « ça ». Ce fut d’ailleurs l’objet d’une vive dispute au sein de leur couple, où les relations, après quelques semaines idylliques, ne cessaient de se dégrader.

Si Hassan avait, très difficilement, trouvé un imam qui acceptait de célébrer notre mariage, la cérémonie fut boycottée par beaucoup de personnes qu’il avait invitées, y compris de sa famille. Majoritairement, la Communauté condamnait ce mariage avec une femme qui était qualifiée d’impure, d’adultère, de prostituée. Les plus intégristes parlaient même d’Hassan comme d’un renégat, voire d’un apostat. Mais il n’en avait cure, surtout à cette époque.

A la mairie, et je ne crois pas que c’était un hasard, l’officier d’état-civil fût le même que celui qui avait, en 2003, célébré mon union avec Philippe. Il ne put s’empêcher une remarque acerbe, une flèche destinée à Philippe, après la lecture des articles du code civil relatifs au mariage et notamment l’article 212.

• Je suppose que cette fois, Madame T., pardon Mme Z. vous ne serez pas dispensée de vos obligations en matière de fidélité.

Ce fût ensuite la cérémonie à la mosquée. L’imam prit acte que, vu l’âge des mariés et le fait que leurs pères respectifs étaient décédés, il supposait que tout était en règle au niveau des consentements pour que je sois « donnée » (c’est le terme qu’il employa) comme épouse à Hassan.

La cérémonie débuta par la récitation d'une « khoutbah » qui est une courte allocution en arabe intégrant des formules de louange. L'Imam lut des versets du Coran puis procéda à l'échange des alliances devant la famille, les témoins et les amis, en présence de deux témoins. Hassan avait eu beaucoup de mal à en trouver et il dut faire appel à son frère Kamel et à son cousin Sofiane, qui avaient si souvent profité de mon corps à la cité.
Après la cérémonie, Hassan avait réservé une grande salle pour un repas auquel il avait largement invité. Comme cela est la tradition, après la cérémonie, un repas fut organisé où étaient invitées toute la famille et les personnes démunies. La fête fut très chaleureuse et animée.
Mais elle marqua surtout mes retrouvailles avec Philippe.

PHILIPPE MON AMANT

Hassan avait tout préparé depuis près d’un an, malgré les défections, près de deux cents convives avaient été invités au repas.

Toujours surveillée de près, je n’avais pas eu, avant la réception, l’occasion de parler avec Philippe. Y compris à la mairie, où j’avais imposé qu’il soit mon témoin. L’occasion se présentait enfin :

• Je voulais te remercier d’avoir accepté d’être mon témoin et d’être présent. Ca n’a pas dû être facile pour toi de me voir désormais mariée à un autre.

• Ton invitation a provoqué une vive dispute avec Flavienne. Elle m’a accusé d’être toujours amoureux de toi. Et je dois dire qu’elle a raison. Tu es toujours aussi belle, Olga, toujours aussi désirable.

Je rougis et je lui souris :

• Merci. Je te rappelle que je suis mariée et avec un homme qui n’est pas candauliste.

• Je sais et il a bien tort.

• Tu es heureux avec Flavienne ?

• Elle est toujours aussi amoureuse de moi, c’est une amante passionnée. Mais sa jalousie est insupportable. A chaque fois que je vais chez toi pour voir Lucie, elle me fait une scène, disant que la petite n’est qu’un prétexte, que je suis toujours amoureux de toi, qu’elle appelle la putain. Je pense que c’est elle qui a téléphoné à Hassan pour le mettre en garde et faire en sorte que tu ne sois jamais seule quand je viens voir la petite.

• Dis-moi, au moins Flavienne satisfait-elle tes fantasmes ? Je veux parler de ton candaulisme.

• Elle me l’avait promis, me disant qu’elle ferait tout ce que je veux. Et puis, une fois ensemble, elle n’en n’a plus parlé. Quand je suis venu sur ce terrain, elle a opposé un refus ferme, me disant que je devais me contenter d’elle.

• Mon pauvre chéri !

• Elle m’étouffe, tu sais. Ce n’est pas pour rien que nous nous étions séparés une première fois après cinq ans de vie commune. En plus j’aurai voulu avoir un autre et, à son âge, elle ne peut plus être enceinte, son gynécologue le lui a confirmé.

• Que vas-tu faire ?

• J’aurais pu supporter tout ça mais ce qui fait déborder le vase, c’est la jalousie maladive, la haine qu’elle a pour toi, la manière ordurière dont elle parle de toi. C’est pourquoi, je viens de partir de chez elle et j’ai loué un petit appartement. Elle m’a fait une scène, a menacé de se suicider, m’a harcelé. Elle a tout fait pour me retenir, mais c’est fini. Elle finira par le comprendre.

• Je suis désolée que mon invitation ait provoqué cela. Mais je voulais te revoir. Tu ne peux pas savoir combien tu me manques, j’aurais tant besoin de t’avoir à mes côtés. Et puis ta…tendresse me manque !

• Toi non plus tu n’as rien oublié, je vois. Et toi es-tu heureuse avec Hassan ?

J’expliquais à Philippe ma vie avec Hassan. Oui, certes il pensait m’apporter satisfaction sur le plan sexuel, parce qu’il était un amant exceptionnel. Mais je ne lui cachais pas non plus que, depuis la fameuse soirée où j’avais assisté à la partie de jambes en l’air de Philippe et Flavienne, Hassan avait changé. Comment il m’avait imposé son mode de vie et que mon destin auprès de lui était de rester enfermée, comme femme au foyer et de m’occuper des nombreux s qu’il comptait me faire.

• Dans ces conditions, pourquoi devrions-nous être malheureux l’un et l’autre, Olga ?

• Philippe, nous avons tout détruit, c’est trop tard.

• J’avais couru un risque immense en te poussant à assumer pleinement ton hypersexualité et j’en ai donc accepté les conséquences. J’ai toujours dit que tu étais entièrement libre. Mais ce que je sais, c’est que tu es la femme de ma vie. Je suis à toi, Olga.

• Et toi tu es l’homme de ma vie, Philippe. Je t’aime !

Si nous avions été seuls, nous aurions échangé un long baiser amoureux. Nous ne pouvions poursuivre plus longtemps cette conversation qui avait déjà dû éveiller les soupçons.

A regret, je rejoignais Hassan. Il n’était pas très content :

• Tu lui as parlé bien longtemps, je trouve !

• Arrête cette jalousie, c’est insupportable. C’est toi que j’ai choisi, non ? Cette journée en est le symbole. Embrasse ton épouse !

Les invités appréciaient pleinement le repas. Avec Hassan, comme toujours en pareil cas, nous allons de table en table voir si tout se passe pour le mieux. A la table des témoins, mon regard croise celui de Philippe. Comme il a changé mon ex-mari. Il a minci, il est un bel homme, sûr de lui et de son charme, Je tombe en arrêt, je bégaye pour demander si tout va bien, mon trouble doit être perceptible ou du moins je le crois.

Je quitte la table et retourne à la mienne mais mes sens sont bouleversés. Je m’assoie près de mon mari et lui fait un bisou en regardant vers Philippe. Durant tout le reste du repas je ne cesse de croiser son regard, puis viens l’ouverture du bal par les mariés, chacun de notre côté nous allons chercher un convive à commencer par Kamel mon beau-frère pour moi et mon amie Christine pour Hassan. Le suivant que je vais chercher n’est autre que Philippe.

Surprise, Philipe qui n’aimait pas ça du tout, me fait tourner sur un air de valse. Flavienne l’avait poussé à prendre des cours. Avant de le quitter pour inviter une autre personne il me chuchote à l’oreille :

• Alors Madame Z, je sais que je te trouble, je suis certain que tu as envie de moi, tout à l’heure tu me rejoindras près de la réception, c’est compris...

• Oui Monsieur T.

Sur cette parole il s’éloigne et va rejoindre sa table. J’ai les jambes en coton, j’invite une autre personne puis encore une autre mais mon esprit est près de Philippe, je sens mon sexe tout humidifié.
Je suis effectivement sous le charme et j’ai très envie de lui. Au dessert, il vient dans mon dos et profitant de la cohue autour du buffet il pose sa main sur mes fesses et me les caresse au-dessus de ma robe, je suis tétanisée, on pourrait le voir, il se colle à mes fesses et je ressens l’effet que je lui fais ! Il me dit à l’oreille :

• Jamais tu ne m’avais fait bander ainsi. Je te veux, épouse adultère !

ADULTERE

Les danses se succèdent, je sais qu’il me regarde, je perçois ses yeux sur mon corps, profitant que tout le monde ou presque est sur la piste je quitte la salle et me dirige vers la réception. Christine, qui a compris ce qui est en train de se passer, va nous aider, en accaparant Hassan pour détourner son attention.

Une main se saisit de mon bras : c’est Philippe, il me guide vers un vestibule, nous pénétrons à l’intérieur et il verrouille la porte, il est dans mon dos, face à moi il y a une table ronde sans rien dessus.

Ses mains se posent sur le zip de ma robe qu’il descend jusqu’à l’arrêt puis il dégage mes épaulettes et ma robe tombe à mes pieds. Je suis de dos, en sous-vêtements, en présence de mon ex-mari. 9 ans après mon premier mariage, je m’apprêtais à être à nouveau adultère le jour même du mariage, mais cette fois sans être poussée dans mes derniers retranchements et en assumant parfaitement ce que je suis en train de faire.

Philippe fait sauter l’attache de mon soutien-gorge, ses mains s’emparent de mes seins qu’il malaxe durement tout en faisant rouler entre ses doigts mes tétons en érection. Il finit par lâcher mes seins et s’attaque à mon string qu’il baisse à mi-cuisse et me fait écarter les jambes tout en m’intimant l’ordre de me plier sur la table. Il s’agenouille et son souffle est perceptible sur mes fesses qu’ils séparent puis sa langue pointe sur mon orifice. Sa bite est tendue au maximum il la guide vers mon nid d’amour, je suis trempée comme jamais je ne l’ai encore été, il s’amuse à la frotter sur mes lèvres vaginales qui s’ouvrent à lui et me saisissant par les hanches me pénètre violement jusqu’à la garde puis s’immobilise au fond de mon utérus.

Ni lui, ni moi nous nous préoccupions que je n’étais pas protégée, je voulais m’offrir pleinement à Philippe, me faire pardonner de l’avoir abandonné.

• tu la sens bien ma queue, chérie ?

• Oh oui elle est bonne, baise-moi !

Il commence par se retirer pour mieux replonger à l’intérieur de cette grotte qui suinte de mon jus abondant. Il pousse des han de bûcheron pendant qu’il me besogne le ventre, je sens tout mon être qui répond à ses assauts.

• Bourre-moi, plus fort ! Oui, ça vient ; n’arrête pas s’il te plait, inonde ma chatte, je veux ton sperme en moi.

Cela l’excite tout autant car je ressens dans mon vagin sa queue qui grossit puis d’un coup une déferlante liquide frappe le fond de mon utérus : il jouit et moi également. Il reste planté en moi encore quelques instants avant de se retirer pour me dire :

• On se retrouve ici dans une heure, il est inutile qu’Hassan s’inquiète de ton absence

• Oui je viendrai.

Il fait glisser mon string le long de mes jambes et le met dans sa poche.

• Tu seras mieux sans et ça m’excite de te savoir sans culotte sous ta robe.

Je suis partagée entre le bonheur d’avoir retrouvé l’homme de ma vie et une vraie honte par rapport à ma trahison envers Hassan. Philippe me remonte la robe et la « zipe » après m’avoir remis mon soutien-gorge, non sans avoir malaxé mes seins une nouvelle fois, il quitte la pièce, mais mon sexe à présent nu sous ma robe est encore tout excité, j’ai envie de me caresser avant de regagner la salle, alors je me retrousse et ma main plonge entre mes cuisses, je profites de la semence de Philippe, qui s’écoule de ma chatte pour faire glisser mes doigts le long de ma fente et très rapidement un nouvel orgasme m’emporte au septième ciel. Il me faut un instant pour récupérer de mes excès, je rabats ma robe et je regagne la salle.

Hassan m’interpelle et me demande où j’étais passé et je lui réponds :

• Au WC.

• Une demi-heure me dit-il, tu n’es pas bien ?

• Si,si tout va bien, ne t’inquiète pas. Et toi, j’ai vu que tu n’étais pas insensible aux charmes de Christine. Une magnifique femme, très libertine. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas jalouse.

• J’avoue que je la baiserai volontiers. Tu ne serais pas contre, ma chérie ?

• Je t’ai promis fidélité. Toi tu es un homme, tu es libre. Du moment que je suis la seule dont tu sois amoureux.

• Tu en doutes ?

En même temps, je ressens le long de mes cuisses le sperme de Philippe qui, s’écoulant de ma chatte, mouille le haut de mes bas. Philippe me regarde et passe sa langue sur ses lèvres, je me retiens, sinon je pense que j’irai sur ses genoux, c’est dingue l’effet qu’il me fait, je ne suis plus normale, je suis impatiente de le retrouver dans une heure.

Mon mari vient m’inviter à danser mais je rêve, m’imaginant dans ses bras à lui. Je me colle et mon mari me dit :

• tu as l’air très amoureuse, soit patiente tout à l’heure je te ferai l’amour comme jamais.

Pauvre Hassan, sûr de ma totale soumission. S’il savait !

Je regarde ma montre sans cesse, j’ai l’impression que le temps n’avance plus, j’ai hâte de retourner au vestibule. Enfin, je vois Philippe qui se lève et se dirige vers la sortie, je tremble sur mes jambes.

• Hassan, je m’absente un moment ne t’inquiète pas et occupe-toi de nos invités, je reviens.

• Ca va mon cœur ?

• Oui, à tout de suite.

Je cours pour ainsi dire jusqu’au vestibule, je pousse la porte, il m’attend, je me jette dans ses bras et nous échangeons un long baiser, sa langue pénètre ma bouche, je frotte mon bas-ventre contre son sexe, il bande fortement.

• Je suis folle, j’ai encore envie de toi, redonne moi du plaisir comme tout à l’heure que je lui murmure à l’oreille.

Philippe se dégage de moi, me fait reculer et me dit :

• Retrousse toi petite pute, montre-moi à nouveau ta chatte, écarte tes lèvres, montre-moi que tu veux que je te baise, prouve moi que tu as envie réellement de moi !

Jamais Philippe ne m’avait parlé ainsi. Je m’exécute, les mots crus qu’il emploie décuplent mon envie qu’il me prenne brutalement, bestialement même ! Il me fait à nouveau plier en deux sur la table, relève ma robe, m’oblige à écarter mes jambes, il sépare mes fesses et je sens un corps gras avec lequel il enduit mon œillet rose tout en introduisant un doigt dans mon fondement, je m’ouvre à lui et pousse mes fesses en arrière pour qu’il puisse bien l’enfoncer, puis c’est un deuxième doigt qui rejoint le premier. C’est très agréable, je l’encourage verbalement et lui ne se prive pas de me dire des mots que je n’ose même pas écrire ici.

Il finit par ouvrir sa braguette et extraire sa queue, il la positionne sur ma rondelle et s’enfonce en moi petit à petit pour bien me faire sentir son membre et me faire comprendre que je suis à lui. Ses mots sont de plus en plus orduriers à mon encontre mais je m’en fiche, sa queue me fait le plus grand bien et je crois jouir en permanence tellement c’est bon.

Sa bite me bourre de plus en plus fortement, elle grossit dans mon conduit, je la sens d’avantage et il se cabre au fond de mon cul et son sperme jaillit dans mes intestins, je suis terrassée par cette nouvelle jouissance et m’écrase sur la table. Il se retire et il observe mon anus qu’il vient de violenter en me le détaillant afin d’accen d’avantage ma soumission et ma culpabilité en ce jour exceptionnel. Il plonge sa main dans la poche, en retire mon string, s’essuie le sexe avec et avec une grande délicatesse me l’enfile comme s’il ne m’avait jamais quitté, puis me faisant une tape sur les fesses, tourne les talons et quitte le vestibule.

Je reste inerte, en train de récupérer de la baise que nous venons de vivre. Je reste un bon moment comme cela avant de regagner la fête et de retrouver Hassan.

Celui-ci était convaincu d’avoir maitrisé mon hypersexualité et d’avoir construit un couple classique. Je l’avais en fait trahi dès le soir de nos noces.

Dans un premier temps, nous nous mîmes d’accord avec Philippe pour ne pas bousculer les choses. Je restais l’épouse d’Hassan. Tout était en apparence normal. Mais discrètement et régulièrement je rencontrais Philippe, devenu mon amant. Cela ne pouvait évidemment pas durer.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!